đŸ”„ La Direction de la SĂ©curitĂ© Nationale agit pour lutter contre la corruption au Maroc comme une prioritĂ© stratĂ©gique.

Le mardi 7 octobre, Ă  Rabat, une convention de partenariat et de coopĂ©ration institutionnelle a Ă©tĂ© signĂ©e entre l’AutoritĂ© nationale de la transparence, de la prĂ©vention de la corruption et de la lutte contre celle-ci, et le pĂŽle de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ»retĂ© nationale et de la Direction gĂ©nĂ©rale de la surveillance du territoire.

Un communiquĂ© commun a indiquĂ© que cette convention revĂȘt une portĂ©e stratĂ©gique et lĂ©gale, ne se limitant pas Ă  un simple mĂ©canisme de coopĂ©ration technique, mais constituant une dĂ©claration claire de la volontĂ© de l’État de protĂ©ger son front intĂ©rieur contre les risques de corruption. Cela passe par l’établissement d’un cadre durable de coordination et d’intĂ©gration institutionnelle entre un appareil de sĂ©curitĂ© souverain et une autoritĂ© constitutionnelle indĂ©pendante, permettant d’adopter une approche globale oĂč la prĂ©vention et la rĂ©pression deviennent des bases solides pour renforcer l’immunitĂ© de l’État et de la sociĂ©tĂ© face aux problĂ©matiques de corruption.

Le communiquĂ© a prĂ©cisĂ© que cette convention, signĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de la sĂ»retĂ© nationale et de la surveillance du territoire, Abdellatif Hamouchi, ainsi que par le prĂ©sident de l’AutoritĂ© nationale de la transparence, de la prĂ©vention de la corruption et de la lutte contre celle-ci, Mohamed Benalilou, a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e depuis le 4 juillet 2025. Elle repose sur une conviction institutionnelle forte, selon laquelle les missions attribuĂ©es Ă  l’AutoritĂ© pour recevoir les plaintes, signalements et informations relatives aux crimes de corruption, ainsi que pour mener des enquĂȘtes et des investigations, ne peuvent atteindre leur efficacitĂ© maximale sans des ponts solides de coopĂ©ration avec les appareils de sĂ©curitĂ©, garantissant ainsi efficacitĂ© et professionnalisme tout en prĂ©servant la souverainetĂ© de la loi et le respect des droits de l’homme.

La convention tĂ©moigne Ă©galement d’une prise de conscience institutionnelle Ă©levĂ©e du rĂŽle stratĂ©gique des appareils de sĂ©curitĂ© modernes dans la dynamique de la bonne gouvernance, en harmonie avec les meilleures pratiques internationales comparĂ©es.

Les deux parties visent Ă  rĂ©aliser plusieurs objectifs qualitatifs Ă  travers cette convention, notamment Ă  renforcer les relations de partenariat et d’intĂ©gration entre les deux institutions dans le domaine de la prĂ©vention et de la lutte contre la corruption. Elles cherchent Ă  amĂ©liorer la coordination et l’échange d’informations pour garantir l’efficacitĂ© des opĂ©rations de recherche et d’enquĂȘte liĂ©es Ă  la corruption, et Ă  dĂ©velopper les capacitĂ©s institutionnelles par le biais de programmes de formation de base, continue et spĂ©cialisĂ©e, ainsi qu’à favoriser l’échange d’expertises et de meilleures pratiques.

Les parties aspirent Ă©galement Ă  faire de cette coopĂ©ration un levier pour renforcer la position institutionnelle du Maroc en matiĂšre d’intĂ©gritĂ© au niveau rĂ©gional et international, et Ă  soutenir les efforts du Royaume pour honorer ses engagements internationaux en matiĂšre de lutte contre la corruption.

Les domaines de coopĂ©ration dĂ©finis par la convention comprennent un ensemble d’initiatives pratiques avancĂ©es, incluant l’échange d’informations et de donnĂ©es relatives Ă  leurs compĂ©tences respectives, ainsi que l’échange d’outils de soutien technique et professionnel en matiĂšre de suivi des affaires de corruption.

De plus, la convention envisage l’organisation de sessions de formation spĂ©cialisĂ©es sur les techniques de dĂ©tection et d’enquĂȘte, l’élaboration de rĂ©fĂ©rentiels communs pour les opĂ©rations d’intervention, ainsi que le dĂ©veloppement de systĂšmes de surveillance prĂ©coce et la crĂ©ation d’une carte nationale des risques de corruption, et l’organisation de campagnes de sensibilisation pour promouvoir les valeurs de transparence et d’intĂ©gritĂ© dans le milieu professionnel.

Cette convention permettra Ă  l’AutoritĂ© nationale de la transparence, de la prĂ©vention de la corruption et de la lutte contre celle-ci d’offrir son expertise et ses conseils concernant l’exĂ©cution des engagements internationaux du Maroc Ă  la disposition du pĂŽle de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ»retĂ© nationale et de la Direction gĂ©nĂ©rale de la surveillance du territoire.

Elle lui permettra Ă©galement de bĂ©nĂ©ficier des fonctions techniques offertes par la nouvelle gĂ©nĂ©ration de la carte nationale d’identitĂ© Ă©lectronique, conformĂ©ment Ă  un accord spĂ©cifique et en respectant scrupuleusement les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires nationales et internationales pertinentes.

Le communiquĂ© a soulignĂ© que la convention « reprĂ©sente plus qu’un simple mĂ©canisme de travail commun. Elle constitue une dĂ©claration stratĂ©gique et lĂ©gale renouvelĂ©e selon laquelle la lutte contre la corruption n’est pas une question technique limitĂ©e, mais un parcours institutionnel et stratĂ©gique intĂ©grĂ©, qui renforce l’État de droit et la bonne gouvernance, et qui renforce la confiance du citoyen dans ses institutions, plaçant le Maroc en position avancĂ©e sur la carte des efforts internationaux pour lutter contre la corruption, en tant qu’État illustrant sa capacitĂ© Ă  transformer les engagements formels en rĂ©sultats concrets ».

Il a Ă©tĂ© notĂ© que cette convention intervient « face aux dĂ©fis posĂ©s par la corruption, l’une des menaces les plus sĂ©rieuses qui sapent les fondements de la justice et du dĂ©veloppement durable, limitent l’efficacitĂ© des politiques publiques, et nuisent Ă  la confiance entre le citoyen et ses institutions ».

Il a Ă©tĂ© mis en avant que « la lutte contre ce flĂ©au n’est plus un simple impĂ©ratif social ou une prĂ©occupation institutionnelle, mais est devenue une prioritĂ© stratĂ©gique, rĂ©gie par des rĂ©fĂ©rences constitutionnelles claires et des engagements internationaux explicites, faisant de la lutte contre la corruption une obligation nationale et un impĂ©ratif politique et lĂ©gal qui n’admet aucun recul ni hĂ©sitation ».

Cette initiative dĂ©coule d’une prise de conscience et repose sur les dispositions de la Constitution du Royaume relatives Ă  la lutte contre toutes les formes de corruption et de dĂ©viation, Ă  l’ancrage des principes de transparence et d’intĂ©gritĂ©, et se conforme aux directives royales visant Ă  dynamiser les institutions de gouvernance par le renforcement de leur interaction avec les institutions nationales dans le suivi des rĂ©formes et des grands chantiers en cours au Royaume, en totale conformitĂ© avec les engagements du Maroc au titre de la Convention des Nations Unies contre la corruption.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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