La parlementaire Aziza Boujida a exprimé ses inquiétudes concernant la possible propagation du paludisme au Maroc, qu’elle décrit comme devenant une « destination privilégiée pour les migrants des pays de l’Afrique subsaharienne ».
Membre du Parti du Progrès et du Socialisme, elle a souligné que le Maroc avait obtenu, en 2010, un certificat de « sans paludisme » de l’Organisation mondiale de la santé. Cependant, des données officielles du ministère de la Santé révèlent qu’environ 550 cas importés sont signalés chaque année.
Boujida a mis en avant que le pays attire de nombreux migrants en provenance de régions où cette maladie est présente. Elle a appelé le ministère compétent à clarifier les mesures mises en place pour éviter l’introduction d’épidémies graves au Maroc, en particulier avec l’organisation d’événements internationaux, dont la Coupe d’Afrique des Nations prévue à la fin 2025.
Cette déclaration survient dans un contexte où des groupes d’activistes « nationalistes » mènent une campagne contre les migrants subsahariens, les accusant de menacer l’identité marocaine et d’être associés à une augmentation de la criminalité et de la violence.
Il est à noter que le Maroc avait précédemment décidé de se retirer de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations durant la crise liée à l’épidémie d’Ebola dans certains pays africains, craignant alors une éventuelle propagation du virus sur son territoire.
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