Une étude scientifique récente révèle que la consommation de deux œufs par semaine par les personnes âgées pourrait réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer, l’une des formes de démence les plus répandues au monde.
Réalisée par des chercheurs américains et fondée sur un questionnaire élaboré à l’Université de Harvard, cette recherche met en lumière le rôle des nutriments, notamment la choline présente dans les œufs, dans la diminution des risques de démence liée à la maladie d’Alzheimer. La choline est supposée protéger les cellules cérébrales contre les dégâts, réduisant ainsi le risque de la maladie. Les résultats indiquent que la choline contenue dans les œufs peut abaisser le risque de démence liée à Alzheimer jusqu’à 40 %.
Les chercheurs ont analysé les données de 1 024 personnes n’ayant pas de démence, tout en tenant compte de leur consommation d’œufs. Suivis pendant sept ans, ces participants ont subi des évaluations annuelles pour détecter des signes de démence. Les résultats montrent que ceux consommant des œufs au moins une fois par semaine avaient moins de chances d’être diagnostiqués avec Alzheimer par rapport à ceux qui en consommaient rarement. Pour les participants consommant des œufs une à deux fois par semaine ou davantage, le risque d’Alzheimer était réduit de près de 50 % par rapport à ceux en consommant moins d’une fois par mois.
Les niveaux de choline étaient également significativement plus élevés chez les participants qui continuaient à consommer des œufs régulièrement au fil du temps. La choline est essentielle pour la production d’acétylcholine, un neurotransmetteur clé pour la mémoire et l’apprentissage, ainsi que pour le maintien de l’intégrité des membranes cellulaires cérébrales.
Bien que le foie humain puisse produire de la choline en quantités limitées, les experts soulignent l’importance de l’obtenir à partir de sources alimentaires telles que le jaune d’œuf, le poisson, le soja et les légumineuses, afin de répondre aux besoins vitaux de l’organisme.
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