🔥 Des Marocains établissent un réseau criminel en Espagne pour exploiter les migrants de leur propre pays !

Les autorités espagnoles ont annoncé, mercredi 8 octobre, le démantèlement d’un réseau criminel composé de sept individus soupçonnés d’exploiter des dizaines de migrants marocains, notamment des travailleurs agricoles dans la région de La Rioja, dont des mineurs. Ces personnes travaillaient dans des conditions illégales et inhumaines.

La Garde civile espagnole a indiqué que les interpellés, six hommes et une femme, âgés de 28 à 50 ans, tous d’origine marocaine, exploitait des migrants de leur pays dans des situations précaires. Ils avaient été recrutés dans diverses régions d’Espagne pour travailler dans les champs agricoles des municipalités du sud de la province de La Rioja.

Le nombre de victimes s’élève à au moins 45 personnes. Celles-ci ne disposaient pas de contrats de travail et étaient contraintes de vivre dans des logements surpeuplés, dans des pièces sans ventilation ni assainissement. Certains d’entre eux étaient enfermés à l’intérieur avec des verrous extérieurs.

Exploitation contre des contrats fictifs

Le porte-parole de la Garde civile, Miguel Ángel Saiz, a révélé lors d’une conférence de presse que trois mineurs âgés de 12 à 17 ans faisaient partie des victimes et étaient contraints de travailler dans les mêmes conditions sévères que les adultes, sans égard pour leur âge ou leurs droits d’enfants.

Ces travailleurs effectuaient des tâches difficiles tout au long de la journée, telles que la récolte des fruits et légumes, la taille et le désherbage, sans protection légale, souvent sans rémunération ou avec des salaires dérisoires, comme un euro par kilogramme de poivrons, tout en ayant des déductions de 50 euros pour le lit et de 150 euros pour le logement partagé. Le réseau promettait aux victimes de faux contrats de travail et de régularisation de leur situation légale en échange de leur continuité dans le travail.

Détails de l’opération de sécurité

Des sources médiatiques ont rapporté que les équipes de sécurité ont perquisitionné cinq domiciles et cinq établissements industriels, découvrant 15 personnes dans un appartement, dont certaines sans papiers en règle, y compris un couple retenu dans une petite chambre.

L’opération a permis de saisir 22 000 euros en espèces, ainsi que 2 500 euros en bijoux. Un grand nombre de documents font actuellement l’objet d’une enquête. De plus, deux véhicules ont été confisqués et six comptes bancaires ont été gelés, tandis qu’une entreprise a été temporairement suspendue.

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