Le ministre des Affaires étrangères japonais, Takeshi Iwaya, a réaffirmé lors de l’ouverture de la réunion ministérielle de la neuvième session de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-9) que son pays ne reconnaît pas la République séparatiste.
S’exprimant devant les ministres africains et les représentants des organisations internationales réunis pour ce sommet, Iwaya a déclaré : « Je tiens à confirmer que la présence de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme un État lors de cette réunion n’affecte en rien la position du Japon concernant la situation de cette entité ».
Cette déclaration s’inscrit dans la continuité des positions antérieures du Japon, en particulier lors de la réunion des hauts responsables et dans les déclarations publiques du ministre des Affaires étrangères japonais.
Ainsi, le Japon, fermement attaché à la légitimité internationale, a pris soin d’éviter toute ambiguïté en soulignant que l’infiltration de l’entité séparatiste dans des réunions sous l’égide de l’Union africaine ne lui donne aucune légitimité en tant qu’État.
Cette position est en accord avec celle des Nations Unies et de la grande majorité de ses États membres, qui refusent de reconnaître cette entité séparatiste et soutiennent largement l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007.
Il convient de noter que les travaux de TICAD-9 se déroulent à Yokohama, au Japon, du 19 au 23 août, avec pour objectif principal de renforcer le développement et la coopération en Afrique dans un cadre de paix et de stabilité.
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