La Ministère des Awqaf et des Affaires Islamiques a déclaré que le licenciement du président du Conseil scientifique local de Fqih Ben Salah était dû à son manquement à ses obligations.
Dans un communiqué publié le mardi 5 août, le ministère a précisé que « certains commentaires concernant le licenciement du président du Conseil scientifique local de Fqih Ben Salah étaient soit malveillants, soit précipités. Ceux qui sont malveillants ont vu cela comme une opportunité d’exprimer leurs ressentiments, avec un compte à rendre devant Dieu. Quant aux précipités, notre devoir est de leur rappeler que les raisons de licenciement sont diverses, pouvant être basées sur un jugement judiciaire ou un rapport d’un conseil disciplinaire, ou concernant des missions non officielles dont la responsabilité revient à celui qui a procédé à la nomination. Bien que la justification de cette nomination ne soit pas explicitement mentionnée, elle est implicite : la personne désignée doit répondre à ses obligations. Dans ce cas, la personne concernée a reconnu qu’il était souvent absent. Le ministère s’appuie sur le rapport du Conseil scientifique suprême, basé sur celui du Conseil scientifique régional, et il ne peut y avoir de doutes quant à la rigueur des trois institutions, sauf pour les esprits suspicieux. À Dieu revient le sort des choses. »
En réponse, le président démis a expliqué le fonctionnement du conseil en soulignant qu’il ne se réunissait généralement que les samedis et dimanches, les rencontres mensuelles se déroulant également le dimanche, jour de repos.
Dans un post sur les réseaux sociaux, il a déclaré : « J’étais déterminé à ne pas ajouter un mot de plus à ces bénédictions, et à ne pas commenter les propos de Son Éminence le président du Conseil scientifique régional respecté, qui a été flatté par mon silence sur les absences. Toutefois, le ministère, également flatté, a été entraîné par cette satisfaction au point d’oublier qu’il avait souvent été rappelé que le président et ses membres ne sont pas des fonctionnaires. Le fait de ne pas être fonctionnaires implique un travail au service de l’intérêt général. C’est pourquoi nous, surtout les membres, travaillons le samedi et le dimanche pour le bien des jeunes et des enfants, et mobilisons des employés dévoués, les privant ainsi de leur jour de repos. Nos réunions mensuelles n’avaient lieu que le dimanche. Les responsables ne s’informent-ils pas des activités ni des procès-verbaux ? »
« Je me contenterai de cette observation, car c’est elle qui a retenu mon attention pour le moment. Je reviendrai sur d’autres questions si la nécessité d’éclaircissements se fait sentir. »
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