Le 30 juillet, un journaliste a été agressé par le fils du conseiller communal Abdel Wahid Boulaich. L’incident s’est produit alors que le journaliste couvrait une agression visant un partenaire du festival, survenue lors d’un concert de Latifa Raafat, orchestrée par l’association Fondation Tanger Grande.
Des vidéos montrent que le fils du conseiller a spécifiquement ciblé le journaliste lorsqu’il l’a aperçu en train de filmer une agression collective visant un homme âgé. Ce dernier a tenté de saisir le téléphone du journaliste par la force, provoquant une blessure qui a nécessité une hospitalisation.
Si les raisons de cette agression semblent être une tentative de dissuader le journaliste de documenter les événements, des sources proches de ce dernier affirment qu’elle résulte également de la publication d’un article critique à l’égard du père du fils agressif, intitulé « Boulaich et ses trois casquettes : sa fondation, la commune et le district… Le wali va-t-il intervenir ? ».
L’incident a également impliqué une agression collective contre un partenaire de l’organisation, perpétrée par des membres de la Fondation Tanger Grande, dont le président est précisément Abdel Wahid Boulaich. Les agresseurs ont tenté de justifier leur acte en alléguant que la victime avait tenté de déloger des animateurs du concert et avait proféré des insultes envers l’un d’eux tout en le frappant avec une bouteille d’eau.
Plutôt que de faire appel aux forces de l’ordre pour traiter cette agression, les responsables de la Fondation ont choisi de frapper la victime de manière concertée, une scène qui a été enregistrée et diffusée, illustrant une situation où la loi semble absente.
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