« L’engagement envers le leader : un serment sacré »

La lecture officielle du sermon du vendredi au Maroc le 25 juillet a coïncidé avec la célébration de l’Aïd Al-‘Arsh Alaoui. Ce sermon a souligné l’importance de l’Imamat des croyants comme garantie de l’unité et de la stabilité de la nation, insistant sur le fait que la soumission au chef de l’État équivaut à une soumission à Dieu.

Le sermon, dans ses deux versions proposées par les imams, s’est basé sur des textes coraniques et des hadiths. Il a mis en avant le rôle de la bai’a (allégeance) légale et de l’obéissance au chef de l’État dans l’instauration de la sécurité et du bien-être, tout en valorisant la paix sociale dans le cadre de la foi et de bonnes actions.

Les fondements religieux et l’Imamat des croyants

La première partie du sermon a insisté sur l’importance de s’en tenir aux fondements religieux, qui constituent la base d’une vie paisible, propice à la sécurité et à la stabilité. À cet égard, un verset coranique a été cité : « Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient et accomplissent des œuvres pieuses qu’Il leur conférera un gouvernement sur terre… » (Sourate An-Nour, 55). Cela affirme que sécurité et autorité divine sont conditionnées par la foi et les actions justes, tout en rejetant l’associationnisme.

Dans ce contexte, la bénédiction de l’Imamat des croyants est présentée comme une pierre angulaire pour atteindre ces objectifs. La bai’a légale au chef de l’État est considérée comme une garantie de l’unité de la nation et de la préservation de sa foi et de sa vie matérielle, étant un prolongement de la succession prophétique dans la protection de la religion et la gestion des affaires terrestres.

La bai’a légale : essentiel pour l’unité et la stabilité

Le sermon a souligné l’importance de la bai’a légale en s’appuyant sur des références coraniques et prophétiques. Il a été souligné que « Ceux qui te prêtent allégeance ne prêtent allégeance qu’à Allah; les mains d’Allah sont au-dessus de leurs mains » (Sourate Al-Fath, 10). Cela souligne que la bai’a au chef de l’État équivaut à une bai’a à Dieu, renforçant ainsi sa sacralité et son importance. Un autre verset a été cité : « Les vrais croyants sont ceux qui croient en Allah et en Son Messager… » (Sourate An-Nour, 62), illustrant que la foi authentique se manifeste par le maintien de l’unité du groupe et l’adhésion aux décisions de l’imam concernant les affaires publiques.

Un hadith a également été rappelé : « Celui qui se sépare de la communauté d’un pouce a enlevé le joug de l’Islam de sa tête », mettant en garde contre la division et la discorde. Cela souligne que l’engagement envers la communauté et la bai’a est le cœur de la foi.

Les obligations de la bai’a dans la deuxième partie du sermon

Dans la seconde partie du sermon, il a été affirmé que l’Imamat des croyants est une succession du prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui). L’obéissance au chef de l’État est aussi une obligation religieuse, comme le souligne le verset : « Ô vous qui croyez! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et aux détenteurs du pouvoir parmi vous » (Sourate An-Nisa, 59). Le sermon a également précisé les obligations de la bai’a :

  1. L’écoute et l’obéissance : Se conformer aux engagements de la bai’a dans les moments difficiles tout en conseillant les musulmans, comme en témoigne la bai’a de Jareer ibn Abdullah.
  2. Préservation de l’unité : Rejet de la discorde et des divisions, car la division est néfaste, comme l’a déclaré Ibn Mas’ud.
  3. Prière pour le chef de l’État et affection pour lui : La prière pour le chef de l’État et l’affection envers lui sont des signes de foi, comme le dit le prophète : « Les meilleurs de vos dirigeants sont ceux que vous aimez et qui vous aiment. »

L’Aïd Al-‘Arsh : symbole de gratitude et de fierté

Le sermon a conclu en affirmant que la célébration de l’Aïd Al-‘Arsh est une occasion de se rappeler de la bénédiction de l’Imamat des croyants, qui a préservé l’unité et la stabilité du Maroc à travers les âges. Il a appelé à une gratitude perpétuelle envers Dieu pour cette bénédiction, ainsi qu’à intensifier les prières et les salutations sur le prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui). De plus, des prières ont été formulées en faveur de l’Imam des croyants, le roi Mohammed VI, lui souhaitant succès et prospérité, ainsi que pour la famille royale, dans le cadre d’une demande de protection et de bénédiction. Une mention a également été faite en mémoire des rois défunts Mohammed V et Hassan II, leur souhaitant miséricorde et pardon.

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