Qatar cherche à renforcer son rôle dans le conflit du Sahara Occidental
Dans une analyse pertinente, l’auteur Alfredo Burns évoque la volonté du Qatar de jouer un rôle accru dans la résolution de la question du Sahara Occidental. Cette initiative vise à mettre fin à ce conflit et à favoriser le rapprochement entre le Maroc et l’Algérie.
Récemment, le pays du Golfe a également exercé son influence dans un processus de réconciliation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. À la suite de l’annonce de Donald Trump concernant un accord visant à résoudre les différends entre ces deux nations, ce dernier a remercié le Qatar pour son rôle de médiateur. Les dirigeants des deux pays ont signé un accord à Doha, mettant un terme à une confrontation de 30 ans.
Burns, titulaire d’un doctorat de l’Université de Cambridge, a noté que cette dynamique était liée à l’offre d’un « avion » faite par le Qatar à Trump, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un simple don, mais d’une acquisition d’influence au sein du pouvoir américain.
L’auteur affirme que le Qatar est devenu l’un des rares acteurs capables de bâtir des ponts entre le Maroc et l’Algérie, agissant en tant que médiateur discret. Il cherche à proposer une alternative à la diplomatie européenne et espagnole, qui a échoué à plusieurs reprises à rapprocher les deux pays.
Selon Burns, si l’influence du Qatar sur Trump se concrétise, Doha pourrait devenir l’arbitre déterminant dans le conflit du Sahara Occidental. Si ce scénario se réalise, les puissances du Golfe pourraient dominer l’influence sur des conflits d’intérêt majeur pour l’Europe, surpassant même les États européens eux-mêmes.



