Indemnisation d’une enseignante à Tanger à hauteur de 1600 dirhams après qu’elle ait perdu la capacité de procréer à la suite d’un accident de travail

Une assurance indemnise une enseignante à hauteur de 1 600 dirhams après une perte de grossesse

La compagnie d’assurance a accordé une indemnité de 1 600 dirhams à une enseignante ayant perdu son fœtus et étant désormais incapable de concevoir à nouveau. Cet événement a eu lieu à la suite d’un accident de travail survenu à Tanger.

Salihah Ben Muhi, écrivaine locale et représentante de la syndicat de l’éducation préscolaire, a exprimé son indignation face à cette indemnité jugée dérisoire. Elle a souligné que leur salaire modeste, fixé à 3 000 dirhams, était invoqué pour justifier ce montant.

L’enseignante a également précisé que l’affaire est toujours en cours devant les tribunaux et qu’elle pourrait recourir à un sit-in ou à une grève de la faim si ses droits ne sont pas respectés. Elle a même menacé de mettre fin à ses jours, rappelant un incident similaire survenu avec un collègue il y a quelques semaines.

Le 14 juillet, lors d’une manifestation devant la délégation de l’Éducation nationale, elle a dévoilé des préoccupations concernant le manque de reconnaissance sur les attestations de formation de 950 heures, promises par l’administration. À la place, il leur est demandé de se soumettre à un examen professionnel à partir du 15 juillet 2025, sans que les candidats retenus ne bénéficient d’avantages tels que promotions ou augmentations de salaire.

Le syndicat de l’Union Marocaine du Travail a dénoncé cette situation et réaffirmé son soutien aux enseignants suspendus ainsi qu’aux victimes d’accidents de travail. Ils ont également annoncé leur intention de boycotter l’examen, qualifié de dérisoire, arguant qu’il remet en question les efforts considérables déployés par les éducateurs tout au long de l’année scolaire. Cela créerait une division au sein du corps enseignant, en assignant des statuts de « réussi », « accompagnant » ou « échoué », sans clarté sur les conditions d’accompagnement. Les enseignants ayant obtenu entre 10 et 12 seraient contraints à un suivi, tandis que ceux ayant échoué seraient obligés de repasser le test et d’effectuer une formation supplémentaire l’année suivante.

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