Préoccupations concernant l’impact de la hausse des températures sur l’économie marocaine

Prévisions de croissance économique pour 2025 : une hausse attendue de 4,6 %

Selon la Direction des études et des prévisions financières, la croissance économique pourrait atteindre 4,6 % au cours du deuxième trimestre de 2025. Cette information fait partie d’une note de conjoncture publiée concernant la première moitié de l’année.

La croissance est principalement soutenue par les activités non agricoles, notamment le secteur des services, qui a affiché un rythme de croissance supérieur à la moyenne des années 2010 à 2019. Par ailleurs, le secteur des industries extractives devrait bénéficier d’une demande internationale accrue, notamment pour le phosphate brut, entraînant une augmentation significative des exportations, malgré les pressions sur les prix mondiaux des engrais.

Le secteur de la construction a également connu un regain d’activité avec une hausse de 6,8 %, favorisé par l’intensification des projets d’infrastructure.

Concernant l’agriculture, une croissance de 4,7 % est attendue pour le deuxième trimestre 2025, contribuant ainsi à hauteur de 0,5 point à la croissance économique globale. Toutefois, des tendances variées pourraient apparaître en raison des conditions climatiques irrégulières observées lors des saisons 2024/2025, affectant particulièrement certaines cultures, comme les fruits et les oléagineux.

À l’inverse, les prévisions sont plus favorables pour la récolte des céréales, des légumes de saison et des cultures sucrières, soutenues par des mesures de soutien et des conditions d’irrigation favorables.

Concernant l’élevage, en déclin depuis 2022, il devrait rester en dessous de ses niveaux tendanciels, bien que des améliorations soient notées dans le secteur avicole.

Dans l’ensemble, la croissance de la valeur ajoutée dans tous les secteurs productifs devrait se stabiliser autour de 4,5 %, semblable à celle du premier trimestre.

En ce qui concerne les premiers chiffres de 2025, une croissance de 4,8 % a été observée, alimentée par l’amélioration des activités agricoles et le développement des valeurs ajoutées dans les secteurs secondaire et tertiaire. La contribution de la demande intérieure à la croissance du produit intérieur brut a atteint 8,5 points, un niveau proche des sommets post-COVID. Cependant, la demande extérieure a affiché une diminution plus rapide, contribuant négativement à hauteur de 3,8 points.

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